dimanche 5 juillet 2009

Belle dame- vanesse des chardons -Cynthia cardui



C'est une espèce migratrice hivernant en Afrique du Nord et migrant vers l'Europe centrale et du sud au printemps (d'avril à juin), puis les descendants de cette première génération descendent vers le sud en automne. Elles sont incapables de survivre à l'hiver européen. On trouve la même situation en Amérique où le papillon migre entre le Mexique et le Canada. Les papillons, se déplaçant par groupe de quatre ou cinq à une vitesse de 25 à 30 km/h, peuvent couvrir près de 500 km en un jour, ne faisant que de rares pauses pour se nourrir sur les fleurs de chardon. C'est probablement, parmi les papillons, le plus grand migrateur connu.

Cette année invasion exeptionnelle

Finistère
Invasion. Des chenilles dans les artichauts
Des hordes de chenilles dévastatrices sont apparues ce week-end dans les champs d'artichauts du Nord-Finistère, notamment du côté de Taulé. Les dégâts sont déjà importants.
Producteur d'artichauts à Taulé, Bernard Merret ne cache pas son désarroi en montrant son champ ravagé par des hordes de chenilles. «Ça a commencé par l'arrivée de milliers de papillons dans les champs. Ils ont pondu des oeufs et les chenilles sont arrivées». Ces bêtes rampantes qui mesurent environ 4cm pour les plus grandes se déplacent d'un plant à l'autre avec une rapidité déconcertante. Et leur passage est dévastateur puisqu'elles s'attaquent à toute la plante hormis la tête, en privilégiant les feuilles bien grasses. Dans le secteur de Taulé, où ce légume occupe de nombreuses surfaces, plusieurs champs sont touchés par le phénomène. Des parcelles du Trégor, notamment à Locquirec, ont également connu des proliférations très destructrices pour les cultures.
Des maisons recouvertes
Pierre Bihan-Poudec, le président du groupement de producteurs de légumes, la Sica, à Saint-Pol-de-Léon, a été alerté. Il confirme «une apparition subite de vanesses dans toute la région de production des artichauts». Ces chenilles pourraient en effet être des vanesses, une espèce migratoire hivernant en Afrique du Nord et migrant vers l'Europe au printemps. À Locquénolé, ces chenilles de couleur noire ont également investi des jardins et maisons de particuliers. Des habitations situées à proximité de champs d'artichauts. «Ce week-end, on était totalement envahis. C'était vraiment impressionnant. Il y en avait partout sur les murs des maisons», témoigne Bruno. Son voisin, Yannick, a dû se servir d'un nettoyeur à haute pression pour libérer ses murs de ces bestioles indésirables. «La nuit, on les entendait clairement grignoter les feuilles d'artichauts dans le champ voisin».

Un phénomène déjà constaté en 1939

Une invasion similaire de chenilles avait été déplorée dans les champs d'artichauts du Nord-Finistère en juillet1939. Les dégâts furent alors considérables dans la région de Tréflez, Plouescat, Sibiril ou encore Cléder. À Saint-Pol-de-Léon et Roscoff, le phénomène fut localisé à quelques champs


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